Macron et Zelensky signeront un accord de sécurité à Paris

Les présidents français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky vont signer le 16 février à l'Elysée un accord de sécurité entre leurs deux pays

Emmanuel Macron devait se rendre cette semaine en Ukraine. Finalement, c’est Volodymyr Zelensky qui se rendra à Paris.

Les deux dirigeants doivent signer un «accord bilatéral de sécurité». Il s’agira de la troisième visite du président ukrainien à Paris depuis le début du conflit, après celles de février et mai 2023.

Les deux dirigeants auront notamment «l’occasion de discuter de la situation sur le front, des besoins de l’Ukraine sur les plans militaire, économique et humanitaire ainsi que des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, auxquelles la France apporte tout son soutien», précise l’Élysée.

La France réaffirme ainsi sa «détermination à continuer d’apporter, dans la durée et avec l’ensemble de ses partenaires un soutien indéfectible à l’Ukraine et au peuple ukrainien», souligne encore l’Élysée, qui dénonce la «guerre d’agression» russe.

Un accord faisant suite aux engagements du G7

«Cet accord fait suite aux engagements qui avaient été pris en format G7 en marge du sommet de l’OTAN à Vilnius en juillet 2023», a rappelé Paris ce 15 février.

Les dirigeants de l’OTAN n’avaient alors pas fixé de calendrier pour une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique, au grand dam de Kiev, mais les pays du G7 s’étaient engagés à lui apporter un soutien militaire «sur le long terme», selon eux pour l’aider à combattre l’actuelle offensive russe mais aussi dissuader Moscou de toute attaque future.

Le Royaume-Uni a été le premier à conclure un tel accord lors d’une visite du Premier ministre Rishi Sunak à Kiev le 12 janvier.

Les pays de l’Union européenne n’avaient jusqu’ici pas franchi le pas. La présidence ukrainienne a annoncé que Volodymyr Zelensky se rendrait le lendemain à Berlin en plus de Paris.

L’Ukraine poursuit des négociations avec plusieurs États, comme l’Italie et les États-Unis. D’autres pays se sont également joints à l’initiative du G7, de la Pologne à la Scandinavie.

Ces engagements de sécurité peuvent porter sur l’octroi d’équipements militaires modernes, interopérables avec ceux de l’OTAN, la formation de soldats ukrainiens ou le renforcement de l’industrie de défense ukrainienne.

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